«Le prophète reçoit de Dieu la possibilité d’examiner l’histoire dans laquelle il vit et d’en interpréter les événements. C’est comme une sentinelle de garde la nuit qui sait qu’il est presque l’aube» (Lév. 21: 11-12): ainsi s’exprimait le pape François dans sa lettre adressée aux personnes consacrées, au cours de l’année qui leur est dédié.
Je veux penser à Robert Schuman comme au prophète de l’Europe. Il a essayé de traduire le regard et la Parole de Dieu dans le présent et dans l’histoire. Il n’a pas prédit l’avenir de l’Europe, mais il l’a préparé. Il n’a pas hésité à condamner le passé, bien qu’ayant immergé dans la nuit profonde des deux guerres mondiales. Avec la simplicité combinée et la force de l’esprit il a dit que la nuit est la nuit, mais toujours avec l’esprit de la sentinelle qui est entièrement dans l’attente de l’aube d’un jour nouveau.